26 de junho de 2008

a capulana

Damasceno
Itoculo

Pode-se considerar o traje típico da mulher moçambicana. Sobretudo no norte do país, da mais pobre à mais rica, toda a mulher que se preze anda com uma: é a Capulana. Trata-se de um pano suficientemente largo para se enrolar à cintura e fazer de saia. Há-as de todas as cores e feitios, comemorativas de datas importantes ou com o emblema de algum partido político. Ao nível da Igreja é frequente mandarem-se fazer para marcar algum acontecimento especial, como nos quinhentos anos de evangelização de Moçambique, por exemplo. Nalgumas paróquias, principalmente nas da cidade, grupos de mamãs ou grupos corais organizam-se para ter a sua capulana de modelo único como uniforme.

Na nossa paróquia de Itoculo, a irmã Joyce, espiritana da Nigéria, organizou as mamãs para que pudessem mandar fazer a sua própria capulana. À partida a tarefa não seria fácil, porque para conseguir uma capulana com um desenho exclusivo a preço razoável é preciso encomendar na fábrica (geralmente na índia) um elevado número de peças... é obra que só se consegue ao nível nacional ou, na melhor das hipóteses, a nível diocesano. Mas Itoculo conseguiu.

A dada altura foi preciso projectar e desenhar a capulana. E, no computador, com as possibilidades de um corel paint, ou photo shop – ou lá o que é – não foi difícil. O sonhado foi o que se vê na foto em baixo:



Mas o que veio da fábrica, uns meses mais tarde, era um pouco diferente!



Mesmo assim, as mamãs ficaram contentes. E dá gosto vê-las a todas a trajar de igual e a cantar nas grandes celebrações.

O sucesso da capulana é de tal ordem que, mesmo fora do círculo das mamãs, há quem se tenha afeiçoado a ela!

Salama.

13 de junho de 2008

notre missel, nos jeunes, notre foyer


Yves Mathieu
Inyazonya
Un grand bonjour à tous,

Ici, tout va bien. C’est maintenant le début du deuxième trimestre. Nous sortons de 2 semaines de vacance. Durant ce temps, nous avons donné des petits boulots à 7 jeunes, pour leur permettre de payer leurs études. Certain refont les peintures. Certains font la couture de la reliure de notre nouveau missel. Nous avons enfin terminé le missel en Chibarue. Il fait plus de 400 pages. C’est la fin d’un gros travail. Les gens sont très contents. Nous l’avons fait photocopier. Maintenant, ce sont des jeunes qui font la reliure.

En temps que professeur, durant le temps des vacances, je rejoignait les autres professeurs pour faire les conseils de notes. Je ne sais pas comment ça se fait en France, mais j’ai trouvé que c’était un peu difficile. Nous commençons par mettre toutes les notes de toutes les disciplines sur une grande feuille avec le nom de tous les élèves de la classe. Ensuite, nous regardons : ceux qui ont moins de 2 notes négatives, sont autorisés à continuer pour le deuxième trimestre. Pour les autres, on discute. Sauf quelque rares cas, nous sommes incapable de connaître tous les élèves. Ils sont en moyenne 55 par classe. Nous déduisons donc de l’évolution des notes, savoir si les notes vont en montant ou en descendant… il y a aussi le fait d’être connu. Si l’élève est de la famille d’un prof, les notes remontent plus facilement. De cette manière, nous remontons les notes de certains, pour atteindre une moyenne de 80%. Il faut que 80% de chaque classe soit admit au second trimestre. Le problème est pour les autres. Ceux qui ne sont pas admis pour le 2° trimestre. Ils ne peuvent pas redoubler, car ils leur faut attendre l’année prochaine. Ils ne peuvent pas non plus continuer. Il y a une expression ici qui dit : Je suis assis à la maison. En d’autres termes, ces élèves restent chez eux, sans rien faire, en attendant l’année prochaine pour redoubler. Nombreux d’entre eux désisterons définitivement.
Il y a un autre problème. Parfois les parents n’étaient pas présent au début de l’année scolaire. Si personne n’a inscrit les enfants, ils vont rester « assis à la maison » durant toute l’année. Nous sommes en train d’essayer de faire rentrer 3 enfants en classe, en début de 2e trimestre. Nous les aiderons à rattraper leur retard, mais il faut leur éviter cette année « assis ».

Notre foyer avance tout doucement. Nous attendons le toit du dortoir. La maison du responsable est presque finie. Les fondations de la salle à manger sont déjà commencées. Nous commençons un nouveau projet pour construire, une école maternelle. Il s’agit de rénover de vieux batiments.
Amitiés à tous.

YVES



le foyer en construction
Na foto, o lar para estudantes em construção pelos missionários do Espírito Santo, na missão de Inyazonya, Chimoio

26 - A alegria completa

– Netia-Itoculo/2003-2004 «Um homem não pode tomar nada como próprio, se isso não lhe for dado do Céu. […] Pois esta é a minha alegria! ...